20110321

ce qui compte, c'est le désir
il est un temps pour l'oublier, il est un temps pour s'en souvenir
la machine brûlante de nos envies, le sang qui alimente nos gestes est fait de feu, de charbons ardents, d'envies pressantes, de mouvements vers les autres et vers soi
la brûlure dans le ventre, signe de vie
les lames de l'enfer qui me lèchent les pieds: la vie, la vie!
se réveiller une queue entre les cuisses et se tendre vers elle, oui? oui!
envie de vit, oui je jouis, quand j'étais petite je lisais oui-oui (ou était-ce nok nok ou tom tom ou nana) quand elle était petite elle était une petite dévoreuse qui ne voulait pas manger, gorge goulue d'effrois
maintenant elle mange mais la peur est à l'intérieur, le feu en son flanc (manger des ires?)
tout est là, la clé quelque part dans un tas de feux éteints, et là en bas, comme un petit ange déchu, les ailes en flammes, un appel, une respiration qui s'ouvre, un autre chemin vers l'intérieur (quand elle était petite elle en a exploré l'entrée), une palpitation faible, le désir d'homme, d'autre, de chair et de désir d'elle. tous les hommes, toutes les envies d'elle, à l'intérieur, tous, avalés!
il est un temps pour s'en souvenir.

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